Est-ce que les femmes handicapées physiquement sont souvent victimes d’abus sexuel ?
Anonyme
Réponse:
Il faut savoir que selon les statistiques actuelles, les personnes handicapées, et plus spécifiquement les femmes handicapées, sont une population à risque dans le cas d’abus sexuels.
Il existe peu d’études spécifiques sur le sujet, mais selon certaines sources, elles seraient trois fois plus exposées à ce type d’abus qu’une personne valide (Colloque La violence envers les femmes, le NON des femmes handicapées, Maudy Piot, psychanalyste, 19/06/2010).
80 à 90 % des abuseurs sont des membres de la famille de la victime, des personnes proches en qui elle croit pouvoir avoir confiance. De ce fait, il s’installe bien souvent un cercle vicieux entre les deux personnes, alternant des situations de violences et des marques d’affection.
Les femmes en situation de handicap sont souvent plus fragiles et plus dépendantes que les femmes valides, autant physiquement que mentalement, ce qui en fait des cibles de choix pour les abuseurs sexuels. En effet, ceux-ci choisissent toujours une victime plus faible qu’eux et si possible en situation de dépendance.
Pourquoi sont-elles plus exposées, dans le cas du handicap physique ?
Selon Ann Van den Buys, membre fondatrice et présidente de l’asbl Perséphone, une association pour femmes handicapées ou ayant une maladie chronique à Anvers, il y a plusieurs raisons :
1. Les personnes en situation de handicap sont souvent surprotégées, n’ont pas appris à dire non et se sentent coupables car elles n’ont pas pu se défendre.
2. Elles ont besoin d’une aide « physique » dont elles ne peuvent pas se passer : c’est un argument de poids pour un abuseur.
3. Souvent isolées, elles ne peuvent pas aller partout sans aide, et n’ont pas la même liberté d’action qu’une personne valide.
4. Les représentations mentales des personnes handicapées, à qui on attribue une vie sexuelle pauvre ou inexistante et peu d’attrait physique, n’aident pas les victimes à se faire entendre auprès des autorités compétentes.
Toutes ces raisons font qu’en plus, les femmes handicapées portent peu souvent plainte, ce qui n’aide pas non plus à résoudre le problème.
Réponse:
Il faut savoir que selon les statistiques actuelles, les personnes handicapées, et plus spécifiquement les femmes handicapées, sont une population à risque dans le cas d’abus sexuels.
Il existe peu d’études spécifiques sur le sujet, mais selon certaines sources, elles seraient trois fois plus exposées à ce type d’abus qu’une personne valide (Colloque La violence envers les femmes, le NON des femmes handicapées, Maudy Piot, psychanalyste, 19/06/2010).
80 à 90 % des abuseurs sont des membres de la famille de la victime, des personnes proches en qui elle croit pouvoir avoir confiance. De ce fait, il s’installe bien souvent un cercle vicieux entre les deux personnes, alternant des situations de violences et des marques d’affection.
Les femmes en situation de handicap sont souvent plus fragiles et plus dépendantes que les femmes valides, autant physiquement que mentalement, ce qui en fait des cibles de choix pour les abuseurs sexuels. En effet, ceux-ci choisissent toujours une victime plus faible qu’eux et si possible en situation de dépendance.
Pourquoi sont-elles plus exposées, dans le cas du handicap physique ?
Selon Ann Van den Buys, membre fondatrice et présidente de l’asbl Perséphone, une association pour femmes handicapées ou ayant une maladie chronique à Anvers, il y a plusieurs raisons :
1. Les personnes en situation de handicap sont souvent surprotégées, n’ont pas appris à dire non et se sentent coupables car elles n’ont pas pu se défendre.
2. Elles ont besoin d’une aide « physique » dont elles ne peuvent pas se passer : c’est un argument de poids pour un abuseur.
3. Souvent isolées, elles ne peuvent pas aller partout sans aide, et n’ont pas la même liberté d’action qu’une personne valide.
4. Les représentations mentales des personnes handicapées, à qui on attribue une vie sexuelle pauvre ou inexistante et peu d’attrait physique, n’aident pas les victimes à se faire entendre auprès des autorités compétentes.
Toutes ces raisons font qu’en plus, les femmes handicapées portent peu souvent plainte, ce qui n’aide pas non plus à résoudre le problème.